Collectivités : quels leviers pour réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens ?

Créé en 1990 pour appliquer le programme européen des Villes-Santé de l’ OMS* Organisation Mondiale de la Santé , le Réseau français des Villes-Santé, qui compte aujourd’hui 104 villes, a pour but de développer la coopération des villes dans la promotion de la santé. Parmi les objectifs qui sous-tendent la démarche, agir sur les déterminants de santé fait partie des priorités. Régulièrement, le réseau met à disposition des ressources, Point Ville-Santé, notes, plaidoyers, études et enquêtes afin d’accompagner les collectivités dans leur dynamique de changement.  

Dans cette synthèse d’une dizaine de pages « Réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens et autres substances préoccupantes pour la santé et l’environnement : quels leviers pour les villes et les intercommunalités ? », publié en février 2023, le Réseau Villes-Santé  rappelle très clairement les substances préoccupantes, présentes dans notre cadre de vie, leurs enjeux en terme de santé globale ( humaine, animale, environnementale) le contexte règlementaire, et présente de manière synthétique des actions concrètes sur les thèmes suivants : bâtiments (construction/rénovation), aération/ventilation, nettoyage/hygiène/ cosmétiques, mobilier, fourniture scolaire, alimentation, contenants alimentaires, pesticides.  

De nombreuses ressources sont citées, dont les différents guides RecoCrèche développés par Anne Lafourcade, experte en santé environnementale mandatée par l’ ARS* Agence Régionale de Santé Nouvelle-Aquitaine, les guides et les outils pratiques « Achats publics de produits de nettoyage en crèche » publiés par le réseau 3AR* Association Aquitaine des Achats Publics Responsables ou encore le cartable sain initié par le département de la gironde avec l’ ADEME* Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie et HSEN* Habitat Santé Environnement .