Émissions de polluants de l’air en Nouvelle-Aquitaine : des fiches pour tout comprendre

En quoi consiste la surveillance de la qualité de l’air mise en œuvre par ATMO* Association pour la surveillance de la qualité de l’air Nouvelle-Aquitaine ? Quelle est la différence entre “émission” et “concentration” de polluants ? Ces questions font l’objet d’un premier support édité en décembre 2022, et duquel découle la publication de six fiches, sur les six principaux polluants : dioxyde de soufre, oxyde d’azote, ammoniac, particules fines, particules en suspension et composés organiques volatiles non méthaniques.

Sur un polluant donné, on découvre en un seul coup d’œil les différents secteurs émetteurs (industrie, trafic routier, résidentiel, agriculture, sources naturelles…). Une carte régionale permet de constater quels territoires sont plus ou moins concernés par les émissions. Des données chiffrées donnent à connaître les quantités émises, mais également leur évolution dans le temps.

« Cela permet de casser des idées reçues et les préjugés du type « c’est tel secteur qui pollue le plus ». On voit que ce n’est pas si simple, cela dépend de plusieurs critères. Ces fiches montrent aussi les différentes spécificités territoriales. » explique Julie Gault, chargée de communication à Atmo Nouvelle-Aquitaine.

La fiche sur les particules en suspension ( PM10* De l'anglais particulate matter 10, particules dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres. ) montre par exemple que ce type de polluant de l’air est rejeté par de multiples sources. En Gironde ces particules sont majoritairement émises par le secteur résidentiel et tertiaire, alors que dans les Deux-Sèvres la source est avant tout agricole.

En mars 2023, l’observatoire de la qualité de l’air en Nouvelle-Aquitaine a publié une seconde série composée de treize fiches, qui proposent cette fois une approche territoriale : une est consacrée à l’ensemble de la région et les douze autres sont spécifiques à chaque département.

L’ensemble de la documentation est destiné au grand public mais aussi aux collectivités qui peuvent y trouver un outil pour mieux cerner leur territoire.

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