Le 19 septembre 2018, Atmo et ses partenaires ont décliné en Nouvelle-Aquitaine la Journée Nationale de la Qualité de l’Air sur le thème du chauffage au bois, avec une journée d’échange entre les différentes parties prenantes. L’objectif : construire un support de communication innovant pour mobiliser les citoyens sur une thématique qui touche l’ensemble des départements, et en particulier la Gironde. Explications avec Patrick Bourquin, directeur de la communication d’Atmo Nouvelle-Aquitaine.
La journée d’échange au sein de LaBase-Laboratoire d’innovation publique en Nouvelle-Aquitaine, a rassemblé une trentaine de personnes, issues de différents secteurs : Services de l’Etat (Préfecture, DREAL, ADEME, ARS), collectivités, associations, usagers, représentants du domaine de la recherche, professionnels du secteur, experts.
« Le point de départ de cet événement ? Les particules émises par le chauffage au bois représentent une proportion très importante des concentrations de particules, pouvant atteindre 80 % lors des pics de pollutions. Les différents types de communication utilisés jusqu’à présent ne semblent pas avoir touché le grand public. Nous n’arrivons pas à mobiliser nos concitoyens sur le sujet du chauffage au bois. Il s’agit pour nous à la fois de promouvoir cette énergie écologique et économique pour lutter contre le changement climatique et la précarité énergétique, mais aussi de rappeler aux utilisateurs les bons gestes pour éviter de polluer l’air. Le chauffage au bois pollue l’air extérieur lorsqu’il est mené dans de mauvaises conditions et peut être un facteur de risque sanitaire important. Il s’agit donc de bien se chauffer, et de rappeler les bons usages », résume Patrick Bourquin, directeur de la communication d’Atmo Nouvelle-Aquitaine.
Dans le cadre de cette journée, les participants ont travaillé sur les déterminants du chauffage au bois et ont dégagé trois axes de communication : la ressource (qualité du bois), l’installation (s’équiper d’un matériel performant), et l’usage (entretien du matériel). « La journée a été très productive et très positive. Les messages essentiels ont été validés, nous allons maintenant continuer cette dynamique, lancer un plan d’action et des outils de communication adaptés aux différents publics. Des flyers, des affiches, de courtes vidéos ainsi que des actions sur les réseaux sociaux sont en cours de réflexion. Il y a un vrai enjeu de prévention de la pollution. Et une nécessité de structurer l’ensemble des parties prenantes, en rappelant les soutiens financiers publics dont peuvent bénéficier les particuliers qui s’équipent d’appareils performants, les bons usages de ces équipements, l’entretien et, bien sûr, le choix d’un combustible bois de qualité, » résume Patrick Bourquin.