LIMAIR, l’association chargée de la surveillance de l’air en ex-Limousin, est depuis longtemps associée à de nombreux programmes de l’enseignement supérieur de son territoire. Elle anime plusieurs cours visant à renforcer les connaissances et identifier les enjeux de la qualité de l’air. Ecoles d’ingénieurs, BTS, IUT, ces formations proposent plusieurs niveaux de compréhension des phénomènes de pollution de l’air et des techniques de surveillance. Quelques précisions de Rémi Feuillade, directeur de LIMAIR.
L’une des missions de l’association LIMAIR (voir Atmo Nouvelle-Aquitaine) est de sensibiliser les citoyens aux enjeux de la qualité de l’air. Dans cet objectif, différents outils ont été développés en direction des scolaires, sous convention avec le Rectorat de l’académie de Limoges, mais aussi à destination du grand public. Au fil des années, l’association a aussi noué un solide partenariat avec les universités de son territoire. Des formations techniques, proposées au sein de l’université, permettent ainsi d’aborder des notions scientifiques et réglementaires de la pollution de l’air, les méthodes de surveillance et les spécificités de la situation en ex-Limousin, comme le radon, par exemple.
Les formations sont assurées par Rémi Feuillade, directeur de Limair : « Elles s’adressent à de futurs techniciens et ingénieurs de l’environnement, urbanistes, personnels de bureaux d’études ou d’entreprises industrielles, mais aussi d’organismes publics, qui seront amenés à traiter de la qualité de l’air. Les étudiants acquièrent ainsi une bonne vision de l’interaction entre les enjeux liés à l’air et ceux liés au climat et à l’énergie dans l’exercice de leur futur métier. J’interviens notamment au sein du BTS Économie Sociale et Familiale en abordant les impacts de la pollution de l’air sur la santé, en Licence Professionnelle Mesure de la qualité des Milieux pour apporter aux étudiants des éclairages techniques en vue de leurs futures fonctions et j’interviens aussi à l’école d’ingénieurs de Limoges, l’ENSIL (spécialité « eau et environnement »).
Pour ces derniers, notre module vise à enrichir les connaissances et développer des compétences en matière de qualité de l’air, qui rejoint différentes disciplines. On visite des stations de mesures, on aborde la modélisation, on étudie les différents polluants atmosphériques… »
Environ 150 étudiants bénéficient de ces formations chaque année.