Retenue à l’appel à projet national « Villes respirables en 5 ans », Bordeaux Métropole va passer à la vitesse supérieure pour reconquérir un air plus sain et pourra bénéficier d’un appui financier et méthodologique délivré par les services de l’État et l’ADEME. Des mesures ambitieuses vont être mises en œuvre pour réduire durablement les niveaux de pollution de l’air. Explication avec Julie Roussarie, chargée de mission air-environnement de Bordeaux Métropole.
Bordeaux Métropole s’est donné un objectif très important de « haute qualité de vie », dont la qualité de l’air fait partie. « On travaillait déjà sur le sujet, Bordeaux Métropole étant concernée par un Plan de Protection de l’Atmosphère. Mais cet appel à projet reste une opportunité pour mettre en œuvre des mesures plus ambitieuses, renforcer notre action et intégrer la qualité de l’air et la santé dans nos politiques. La question de la mobilité constitue un axe important de travail. Parmi les actions phares du projet, il s’agit d’étudier la faisabilité de mesures de réduction de la circulation en cœur de ville qui vise les véhicules les plus polluants, et de mettre en œuvre une série de mesures complémentaires » explique Julie Roussarie.
Développer la mobilité électrique via le déploiement de bornes de recharge, expérimenter le co-voiturage de courte distance, réaliser une carte stratégique de la qualité de l’air permettant une meilleure prise en compte de l’exposition des populations à la pollution atmosphérique dans les zones d’aménagement et proposer des mesures en prévention des pics de pollution font notamment partie des enjeux de ce grand plan d’actions, qui s’étalera sur les cinq prochaines années et débutera dès 2016.
