Du 21 janvier au 7 février 2015, dans les centres villes de Bordeaux, Pau et Bayonne, les Aquitains ont été appelés à s’engager pour un air plus sain. Il s’agit de la campagne 2015 de l’association AIRAQ visant à informer et alerter sur la pollution atmosphérique et la nécessité de préserver une bonne qualité de l’air par le biais de gestes simples.
Square Georges V, sur le balcon de Pau. Face aux Pyrénées et au slogan accrocheur « La pollution nous pompe l’air », Christophe, 35 ans, dépose son ballon bleu dans un cube qui représente les 15000 litres d’air que respire chaque jour une personne. Un geste symbolique qui marque son engagement et sa volonté d’agir pour une meilleure qualité de l’air. « Je suis soucieux de préserver une bonne qualité de l’air, pour notre santé, pour les générations futures… on y fait de moins en moins attention et cette animation m’a rappelé que je peux participer avec des petits gestes quotidiens à diminuer la pollution ».
Sylvanie Chamaillard, responsable de la communication d’AIRAQ, l’Association de surveillance de la qualité de l’air en Aquitaine (voir Atmo Nouvelle-Aquitaine), est ravie : « On a senti un intérêt croissant et rencontré des Aquitains très soucieux de cette problématique. Certains pointent du doigt d’autres responsabilités, les industriels notamment, et cela nous a permis de donner des éléments de compréhension plus poussés pour faire comprendre que tous les petits gestes sont nécessaires. C’est la fameuse « part du colibri », qui selon la légende amérindienne tenta d’éteindre un incendie en apportant une goutte d’eau. Chacun doit faire sa part et apporter sa goutte d’eau pour nous inventions de nouvelles façons de vivre ensemble. C’est un des messages que nous avons voulu faire passer. »
Et pour sensibiliser tous les publics aux enjeux de la qualité de l’air, AIRAQ a choisi de mettre en valeur « 5 bonnes Mani’Air », actions simples et concrètes que l’on peut facilement adopter : privilégier les transports doux et la marche à pied, couper le moteur de sa voiture à l’arrêt, adopter une conduite souple, ne pas brûler les déchets verts et choisir un système de chauffage performant. « En période hivernale, les conditions climatiques, le recours au chauffage (notamment les feux de cheminées utilisés dans de mauvaises conditions – foyers ouverts, bois insuffisamment sec) et le trafic routier, favorisent la pollution de l’air par les particules. On sait aujourd’hui que la pollution aux particules fines est classée comme cancérigène certain. La prise de conscience du public et l’implication de tous est nécessaire pour limiter cette pollution, invisible, incolore, inodore et donc difficile à appréhender. D’où cet événement itinérant, ce slogan qui interpelle et la conception de cette structure qui représente les litres d’air respirés par un être humain quotidiennement. La sensibilisation fait aussi partie de nos missions », ajoute Sylvanie Chamaillard.
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