Il n’est pas rare d’apercevoir à la fin de l’été et de l’hiver des halos de fumées blanches monter au ciel, en ville ou à la campagne. Si brûler ses déchets verts reste ancré dans les mœurs, il n’en reste pas moins que la pratique constitue une source de pollution loin d’être inoffensive. C’est le message pédagogique qu’a souhaité faire passer Atmo Nouvelle-Aquitaine dans sa dernière campagne de communication (vidéo et infographie) sur les réseaux sociaux devant la méconnaissance du public.
Pourquoi ne faut-il rien brûler dans son jardin ?
« L’approche se veut pédagogique car de nombreux citoyens continuent par méconnaissance et par facilité à se débarrasser de leurs déchets verts en les brûlant au fond du jardin. Il s’agit de faire comprendre qu’au delà d’une amende, et d’une interdiction règlementaire, la pratique est néfaste pour la santé, » explique Julie Gault, chargée de communication au sein d’Atmo Nouvelle-Aquitaine. Enflammer des végétaux, surtout s’ils sont humides, dégage des substances toxiques pour les êtres humains et l’environnement, telles que des particules (PM), des oxydes d’azote (NOx) des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), du monoxyde de carbone (CO), des composés organiques volatils (COV), ou encore des dioxines. Cela s’ajoute à la pollution atmosphérique déjà importante. Si la pratique est interdite en France et peut s’exposer à des contraventions allant jusqu’à 750 euros, elle peut également être dangereuse en générant des risques d’incendies.
Pas de brûlage mais du broyage !
Autre message véhiculé par Atmo dans la vidéo de quelques minutes : et si les feuilles mortes devenaient une ressource à exploiter ? A utiliser comme terreau, paillis, compost, litière pour protéger certains végétaux du froid ou pour fabriquer un engrais naturel avec apport organique. Les alternatives existent. En dernier recours, on peut également apporter ses déchets verts en déchèterie. Certaines communes organisent aussi des collectes de déchets verts en porte-à-porte.
L’infographie et la vidéo sont disponibles sur le site d’Atmo Nouvelle-Aquitaine.
www.atmo-nouvelleaquitaine.org