A l’initiative de Cap Sciences, le « Happy Hour » est un rendez-vous mensuel au Café des Sciences, d’une heure, autour d’un verre et d’un sujet à débattre. Un format dynamique et attractif qui mise, comme son nom l’indique, sur la convivialité. Parmi les 9 sujets abordés, le 8ème rendez-vous, en octobre 2019, conviait le public autour de trois intervenants et d’une question : perturbateurs endocriniens, sommes-nous tous condamnés ?
« L’idée du Happy Hour, un avant-goût du futur, co-organisés par Curieux.live (Média du Consortium des quatre Centres de culture scientifique, technique et industrielle de Nouvelle-Aquitaine) et Usbek & Rica (magazine qui explore le futur), c’est de proposer des confrontations originales avec des intervenants venus de tous horizons – scientifiques, journalistes, réalisateurs, youtubers, entrepreneurs, citoyens – pour se rencontrer, s’interroger sur les grands enjeux actuels et les défis à relever, qu’ils soient excitants ou angoissants. Les débats sont complétés de courtes interviews des intervenants diffusées par le média Curieux ! », explique Amélie Sinard, chargée d’événements au sein de Cap Sciences.
Le concept, lancé début 2019 et relayé notamment sur les réseaux sociaux, connaît un succès grandissant avec aujourd’hui une centaine de participants à chaque rencontre, issus d’univers différents, étudiants, jeunes actifs et retraités. « Pour débattre des perturbateurs endocriniens, nous avons convié trois intervenants aux points de vues complémentaires : Claire Morisson, ingénieure santé-environnement de l’Agence Régionale de Santé Nouvelle-Aquitaine, Nicolas Nocart, gynécologue-obstétricien spécialiste de l’impact de l’environnement sur le développement du fœtus et fondateur de French Poupon et Didier Coeurnelle, vice-Président de l’Association française des transhumanistes. »
Une fois les perturbateurs endocriniens définis, repérés dans notre quotidien et identifiés comme pouvant provoquer maladies, baisse de la fertilité, etc., les échanges ont fait place aux réponses à apporter : sensibiliser les citoyens, légiférer, s’adapter ? « Sur un sujet aussi anxiogène que les perturbateurs endocriniens, on s’est retrouvé face à des intervenants qui font comprendre simplement qu’à notre échelle, nous pouvons être acteurs de nos choix de consommations pour limiter leur présence et changer nos habitudes. Et surtout, accroître cette vigilance auprès des femmes enceintes et des enfants, plus prompts à capter ces substances nocives. Les échanges qui ont suivi ont souligné cette prise de conscience et la détermination pour améliorer la situation et prendre en compte ces nouveaux paramètres. C’était un Happy Hour salutaire pour garder les consciences éveillées ! » souligne Blandine de la Rochebrochard, également chargée d’événements à Cap Sciences. Pour ceux qui n’ont pas eu toutes les réponses, les échanges peuvent se poursuivre autour d’un verre. Quant au programme de l’année 2020, il est en cours d’élaboration, avec d’autres sujets de santé-environnement en perspective.