Si le mode de vie de la femme enceinte influe sur la santé du bébé, les habitudes de vie et d’alimentation du couple ont aussi leur importance avant même la conception. Pour accompagner les couples suivis dans les centres d’assistance médicale à la procréation (AMP), une plaquette de recommandation vient d’être éditée.
S’abstenir de fumer ou de boire de l’alcool, de cajoler son chat, potentiellement porteur de toxoplasmose, se tenir loin des tartares, sushis et fromages au lait cru pour éviter la listériose, adopter une bonne hygiène de vie, faire de l’exercice… Toutes ces recommandations sont bien connues des femmes enceintes, qui les adoptent durant leur grossesse. Mais une bonne hygiène de vie avant même la conception, afin d’optimiser les chances de réussite est tout aussi important. C’est le sujet de cette fiche « Santé-environnement et AMP : les bons gestes » publié sur le site de l’ARS Nouvelle-Aquitaine dans le cadre de la stratégie régionale petite enfance, à destination des couples suivis dans les centres AMP. Cette plaquette est l’aboutissement d’un projet « 4P : Prévention Polluants en Période Préconceptionnelle » conduite par l’association Ekolondoï et par l’agence Alicse concernant la prévention pour limiter l’exposition aux polluants environnementaux en période préconceptionnelle et financée par l’ARS depuis 2019.
S’il est bien connu que le tabac, la consommation d’alcool, ou une alimentation déséquilibrée sont autant de facteurs qui ont leur importance lorsqu’il s’agit de concevoir, d’autres facteurs tout aussi toxiques peuvent nuire et se cachent dans notre quotidien. Le verso de la fiche fait la chasse aux polluants du quotidien. Gare aux produits d’ambiance, parfums d’intérieurs et encens pouvant diffuser des substances chimiques potentiellement toxiques, aux cosmétiques, aux produits de bricolages, aux plastiques si pratiques dans la cuisine mais toxiques pour nos hormones… Adopter de bonnes habitudes en aérant et en sachant reconnaître quelques labels de confiance sont les principes de précautions qui peuvent être adoptés pour permettre ainsi la prévention des risques d’infertilité.
Des acteurs institutionnels (CHU de Bordeaux – centre Artemis), des professionnels (centre de PMA Jean Vilar de Bruges) et du collectif BAMP (Association de patients et d’ex-patients de l’assistance médicale à la procréation) ont validé les différents documents de synthèse et la plaquette illustrée à télécharger ici :
www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr
www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr/media/
alicse.fr