Un atelier sur le « cartable sain », animé par l’association HSEN, est désormais inscrit au catalogue des Juniors du développement durable, dispositif de sensibilisation à l’écocitoyenneté de Bordeaux Métropole. L’atelier propose aux enfants des écoles primaires de découvrir des fournitures saines afin d’améliorer la qualité de l’air intérieur dans les classes. Rencontre avec Maxime Bonamie, animateur de l’association HSEN.
« Des fournitures adaptées, c’est bon pour la santé. C’est le message que nous faisons passer à travers l’atelier Cartable sain. Nous avons élaboré un atelier d’une heure dans la salle de classe pour permettre aux enfants du cycle primaire de se protéger des molécules chimiques indésirables. On leur montre comment décoder les étiquettes en regardant les pictogrammes, les labels fiables et comment choisir des fournitures en évitant les solvants, les métaux lourds ou tout autre composant qui transforme leur cartable en véritable objet polluant. On insiste également sur l’importance du renouvellement de l’air » explique Maxime Bonamie, de l’association HSEN.
Eviter le xylène et le toluène des marqueurs, limiter le plastique souple contenant des phtalates au profit de matériaux durables et rechargeables, privilégier aussi le papier recyclé non blanchi au chlore, les crayons en bois naturel non vernis, les gommes en caoutchouc naturel sans PVC et non parfumées… autant de réflexes à acquérir ! Ces ateliers s’inscrivent dans le cadre de la loi Qualité de l’Air Intérieur (QAI 2018) en complément du site internet cartable sain, lancé en 2011 par l’ADEME Aquitaine (voir ADEME Nouvelle-Aquitaine), le Département de la Gironde, l’association Habitat Santé Environnement (HSEN) et l’APESA. Le site, mis à jour pendant l’été 2016, vise à aider les parents d’élèves, les éducateurs, les enseignants mais aussi les acheteurs à privilégier les produits sains dans les cartables.
« L’atelier fonctionne particulièrement bien avec les élèves des cycle 2 et 3, qui prennent conscience que les fournitures scolaires peuvent avoir un impact sur leur santé et sur l’environnement. C’est intéressant car les enfants sont des prescripteurs d’achats. C’est un premier pas pour l’école qui souhaite avancer sur le chemin de la santé environnementale » ajoute Maxime Bonamie.
http://juniorsdudd.bordeaux-metropole.fr/