Dans le cadre de son Agenda 21, la Communauté de Communes de l’Estuaire a choisi de favoriser les bonnes pratiques par l’exemplarité. Pour une meilleure prise en compte de la qualité de l’air intérieur, la collectivité a donc choisi de modifier ses pratiques d’entretien des bâtiments. Les étapes avec Elsa Jullien, chargée de mission développement durable.
En 2008, un diagnostic complet des produits d’entretien utilisés par la Communauté de Communes de l’Estuaire (CCE) a été réalisé par l’association HSEN, avec en parallèle une sensibilisation des élus et des agents sur les questions de santé et de qualité de l’air intérieur, liées à l’utilisation des produits d’entretien.
Ce travail a ensuite permis à la CCE de redéfinir ses besoins réels en matière de produits et de matériels et de faire évoluer ses pratiques. Fin 2009, la collectivité a mis en place un marché responsable pour les produits d’entretien des bâtiments, commun à l’ensemble des services pour du matériel et des produits d’entretien plus écologiques (microfibres, produits à base d’huiles essentielles ou produits écolabellisés). « Tous les agents d’entretien de la CCE ont été accompagnés par HSEN et le prestataire pour adopter de nouvelles pratiques en fonction de l’application de ces nouveaux produits. Nous avons également élargi cette sensibilisation aux aides à domiciles de nos communes, c’est-à-dire une quarantaine de personnes » précise Elsa Jullien.
Cette démarche a permis à la collectivité de s’orienter vers un nettoyage plus écologique de ses bâtiments et d’uniformiser les protocoles d’entretien pour tous les bâtiments communautaires. Lors de l’extension du Centre de Formation de Reignac, ce travail a été complété par une attention particulière portée aux revêtements de sol, aux matériaux de construction et de finition, au mobilier afin de limiter au maximum l’émission de COV (Composés Organiques Volatils).
Par la suite, un travail avec les communes du canton sur l’entretien des espaces verts a été mis en place : sensibilisation des agents techniques aux dangers des produits phytosanitaires pour la santé et l’environnement, diagnostic et programme d’actions pour réduire, voire supprimer l’usage de ces produits, notamment par la gestion différenciée.