Dans le cadre du renouvellement du marché produits d’entretien, la Communauté de Communes du Réolais en Sud Gironde a souhaité introduire des critères de développement durable dans le but de réduire l’impact des produits sur la santé et l’environnement, mais aussi de diminuer les quantités utilisées. Une démarche en plusieurs étapes. Explications avec Pascal Lavergne, vice-président en charge de l’Agenda 21 au sein de la collectivité.
« Dans le cadre de l’Agenda 21, la Communauté de Communes du Réolais en Sud Gironde a choisi de favoriser les bonnes pratiques par l’exemplarité. Ainsi, certaines pratiques internes de la collectivité ont été revues, notamment pour une meilleure prise en compte de la qualité de l’air intérieur. Cela a commencé en 2012 par une revue complète des produits d’entretien et par la formation d’agents. Cet accompagnement par l’association HSEN a permis de redéfinir nos besoins réels en matière de produits et de matériels et d’introduire des méthodes alternatives pour faire évoluer les pratiques. Ce travail a permis de réduire le nombre de produits utilisés et d’économiser 30% sur les achats. Depuis janvier 2014, nous travaillons à la formalisation d’un marché avec des critères développement durable sur les produits d’entretien (microfibres, produits écolabellisés…) et qui vient d’aboutir. C’est un marché que nous avons souhaité ancrer dans la durée puisqu’il est attribué pour 4 ans.
Le 1er janvier 2014, la Communauté de communes du Réolais a fusionné avec celle du Pays d’Auros et trois communes du Monségurais pour donner naissance à la Communauté de Communes du Réolais en Sud Gironde. Elle regroupe aujourd’hui 36 communes. Cette fusion change notre périmètre d’action puisque nous avons en charge aujourd’hui 3 crèches et 3 centres de loisirs. La superficie concernée par le changement de pratiques de nettoyage est passée de 1050 m² à 3558 m² et 11 agents d’entretien sont concernés (3 avant la fusion et le lancement du marché).
Nos prochains objectifs :
– relancer une phase de sensibilisation et de formation des équipes afin d’uniformiser les protocoles d’entretien pour tous les bâtiments communautaires.
– lancer un volet communication à l’attention du grand public : un axe essentiel, car il faut aussi rassurer sur l’efficacité des produits et des techniques.
Il faut redire que l’on peut nettoyer efficacement tout en améliorant la qualité de l’air intérieur et en diminuant notre impact sur la planète. »