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Les Maisons Familiales Rurales se forment en santé-environnement

Publié le 30 Avril 2021
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Maxime Bonamie avec les élèves de Bac Pro © GRAINE NA

Dans le cadre de l’appel à projets santé-environnement de la Région Nouvelle-Aquitaine et de la mesure 20.1 du Plan Régional Santé Environnement, Maxime Bonamie, entrepreneur Coop’Alpha et animateur en santé-environnement a été retenu sur un projet de sensibilisation des élèves des Maisons Familiales Rurales. La première à intégrer cette proposition dans son programme est la Maison Familiale et Rurale Sud Charente, au sein de ses 5 classes. Explications.

Quel est l’intérêt pour vous d’accueillir cette formation ?

Joel Godier, directeur de la Maison Familiale et Rurale Sud-Charente : la pédagogie des Maisons Familiales Rurales est basée sur l’alternance de semaines de cours à la MFR, où sont dispensés des cours et des activités théoriques et pratiques, et des semaines en entreprise, en situation professionnelle. La thématique santé-environnement nous intéresse sur différents aspects. D’une part, elle s’intègre à notre stratégie en lien avec nos objectifs de développement durable. D’autre part, la thématique est particulièrement pertinente pour nos élèves du Bac professionnel Services Aux Personnes et Aux Territoires. Et pour finir, nous accueillons 90% de nos jeunes en internat, avec une participation à la vie collective notamment sur les tâches d’entretien : il est également intéressant d’avoir cette vision partagée par l’ensemble de nos élèves.

Quels sont les thèmes abordés ?

Maxime Bonamie, Coop’Alpha : l’idée est de sensibiliser les jeunes pour leur donner des pistes d’action dans leurs futures pratiques professionnelles. Au travers de séances d’1h45, 4 thématiques sont abordées : bonnes pratiques alimentaires, ustensiles-contenants, modes de cuisson ; hygiène corporelle & cosmétique ; nettoyage, qualité de l’air intérieur et habitat ; autour de bébé, textile et ondes. Dans le cadre du financement de l’appel à projets de la Région Nouvelle-Aquitaine, il est prévu que j’intervienne dans 20 classes de MFR.

Quelles sont les méthodes pédagogiques que vous utilisez ?

Maxime Bonamie : ce n’est pas un cours théorique, j’accompagne toutes les notions comme les perturbateurs endocriniens ou les COV, de solutions concrètes : on va parler de labels, de bons gestes, de bonnes pratiques, de coût également. J’essaie d’intégrer les informations de manière positive, en proposant des alternatives rassurantes et faciles à mettre en œuvre. Malgré l’omniprésence des substances chimiques dans notre quotidien, je rappelle souvent qu’il est déjà bénéfique de supprimer ne serait-ce qu’une seule exposition à un polluant, et que le processus de changement est long. Il s’agit de leur faire prendre conscience qu’ils sont également l’un des maillons de la chaîne pour promouvoir ces pratiques pour soi et dans un cadre professionnel.

linkedin.maxime-bonamie
https://www.charente.mfr.fr/mfr-charente/mfr-sud-charente/

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