A l’occasion de la Semaine pour les alternatives aux pesticides 2016, les animateurs du Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne ont été missionnés par le Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon pour sensibiliser 18 classes aux enjeux de la qualité de l’eau. Des interventions d’une demi-journée par classe, pour permettre de comprendre comment se diffusent les pesticides dans l’environnement et leurs effets. Explications avec Christophe Troquereau, animateur.
La sensibilisation est un levier important pour éveiller les consciences et inciter à des habitudes plus respectueuses de l’environnement, dès le plus jeune âge. Partant du principe que la reconquête de la qualité de l’eau, la préservation et la protection de la ressource en eau passent par l’amélioration de la connaissance du milieu naturel, de son fonctionnement et de ses équilibres, le Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon (SIBA), à travers le réseau REPAR, qui traque les polluants du Bassin d’Arcachon, s’est appuyé sur les compétences pédagogiques du Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne pour mettre en œuvre un programme de sensibilisation à l’attention des enfants.
Compréhension du fonctionnement du cycle de l’eau, simulation d’une pollution, risques sanitaires et environnementaux liés à l’usage des pesticides, découverte des techniques alternatives existantes : l’animation repose en grande partie sur l’expérimentation, et une participation interactive : « Les enfants échangent entre eux leurs idées, leur savoir, ils réfléchissent ensemble et nous les amenons progressivement à prendre conscience de la diffusion des pesticides dans l’environnement, tout en leur apportant des connaissances », souligne Christophe, avant d’ajouter : « en une demi-journée, nous abordons la question complexe et abstraite des conséquences de l’utilisation des pesticides, notamment dans l’eau. Je leur explique que d’après les études du réseau REPAR, on sait aujourd’hui que les produits utilisés dans le jardin ont un impact sur la qualité de l’eau.
Pour terminer, on réfléchit et on échange autour du constat qu’à chaque évènement qui apparait sur le jardin, plusieurs options s’offrent et je donne quelques pistes pour jardiner sans pesticides : les engrais naturels, le paillage, les insectes alliés avec la coccinelle… ils sont très réceptifs et repartent avec des solutions ». Les clés en poche !
