Le jeudi 5 mars 2015, le pôle régional Amiante Aquitain a de nouveau organisé, avec ses partenaires, un colloque sur la prévention des risques professionnels liés aux fibres d’amiante, à l’hôpital Xavier Arnozan de Pessac. Malgré son interdiction depuis 1997, nombre de bâtiments en comportent encore. Le colloque a été l’occasion de présenter les dispositions à mettre en œuvre en matière de prévention et les dernières actualités réglementaires et scientifiques sur ce sujet.
Créé en 2006, le pôle régional Amiante Aquitain est piloté par la DIRECCTE Aquitaine (voir DIRECCTE Nouvelle-Aquitaine). Il réunit un certain nombre d’institutions concernées par cette problématique : l’Agence Régionale de Santé Aquitaine (voir ARS Nouvelle-Aquitaine), la CARSAT Aquitaine, l’OPPBTP, la MSA, la DREAL Aquitaine (voir DREAL Nouvelle-Aquitaine), le CNRACL, le CEREMA et l’ADEME Aquitaine (voir ADEME Nouvelle-Aquitaine). Un des rôles de ce pôle amiante est de sensibiliser au risque lié à l’amiante et de renseigner les employeurs sur la réglementation et son évolution, afin d’éviter l’augmentation du nombre de malades. Les professionnels de la construction sont les plus exposés à ce risque : les intervenants sur des travaux de maintenance, de nettoyage, de rénovation des bâtiments, ou sur les opérations de retrait.
Ce colloque transmet à la fois des informations médicales (l’état des connaissances sur certains cancers), les évolutions réglementaires en matière de protection des travailleurs : les mesures de protection, les modes opératoires pour intervenir sur des matériaux amiantés avec des exemples concrets d’intervention. Cette année, une collectivité du département des Landes est venue témoigner de son action de prévention dans une déchetterie. « C’est important de rappeler les règles à respecter pour la protection des travailleurs et de l’environnement, et de montrer des mises en œuvres concrètes et transposables de protection et de prévention. Il est possible de s’en protéger. C’est le sens de ce colloque, apporter des connaissances et des solutions », explique Sabine Hautreux, ingénieur sanitaire à l’ARS. Lors de cette journée d’information, très attendue par les professionnels du bâtiment potentiellement en contact avec les fibres d’amiante, 250 personnes ont répondu à l’appel.