Avec l’apparition de nouvelles fonctionnalités pour les communications mobiles, l’essor des normes Bluetooth, du Wi-Fi, des nouvelles générations de téléphonie mobile, les suspicions et inquiétudes quant aux effets de la technologie sans fil sur notre santé se sont amplifiées. Pour répondre aux questions de santé soulevées par l’usage des radiofréquences, le portail interministériel « Radiofréquence santé-environnement » a actualisé sa page « effets sur la santé », avec de nouvelles références d’études, notamment de l’ANSES.
L’étude des effets sanitaires des radiofréquences ou, plus généralement, des champs électromagnétiques, demande de recourir à un large éventail de recherche, relevant à la fois d’une approche expérimentale (on distingue les études in vitro portant sur des cellules et les études in vivo utilisant des animaux de laboratoire) et d’une approche épidémiologique. Les études épidémiologiques visent à évaluer la fréquence d’apparition d’une pathologie au sein d’un groupe de personnes exposées à un agent particulier (biologique, physique, chimique…).
Ainsi la page d’accueil « Effet sur la santé » du portail interministériel « Radiofréquence santé-environnement », se fait l’écho :
– des différentes effets biologiques étudiés : effets potentiels sur le système nerveux, sur le développement et la reproduction, le système cardiovasculaire
– des études épidémiologiques menées
– des méthodes sur les expertises collectives françaises, des recommandations de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES)
– du classement du Centre international de recherche sur le cancer
– de la position de l’Organisation Mondiale de la Santé sur les radiofréquences et la santé
– des principaux résultats de l’étude INTERPHONE, étude épidémiologique internationale qui visait à déterminer si l’utilisation de téléphones mobiles accroît le risque de cancer et si les champs électromagnétiques de radiofréquences émis par les téléphones mobiles sont cancérogènes, initiée en 1999.
Des liens vers les références sont accessibles, notamment les conclusions préliminaires de l’ANSES qui évalue les effets sanitaires des ondes issues des réseaux télécoms 5G.